L’impression typographique
Dès que l’on parle d’impression typographique, le nom de Gutenberg vient à l’esprit ! C’est en effet lui qui, au XVè siècle, eut l’idée géniale d’inventer les caractères mobiles métalliques qui, assemblés dans une forme, elle-même enserrée dans un châssis et montée sur une presse typographique permettaient d’imprimer tous les textes voulus. C’est le procédé d’impression qui dura le plus longtemps et permit d’accélérer la diffusion du savoir. Utilisé jusque dans les années 1970-1980 il fut peu à peu remplacé par l’offset.
Quel est donc le procédé ?
Le principe de l’impression typographique repose sur la pression exercée par la machine (presse à imprimer) sur la forme encrée contre le papier pour permettre la reproduction du texte. La composition est donc réalisée à l’envers pour apparaître, par effet miroir, à l’endroit sur le papier. Le typographe devait donc assembler toutes les lettres à l’envers sur un composteur puis rassembler les lignes composées dans un bloc en ajustant les interlignages par des filets et des blancs. La pression exercée sur le papier laissait une empreinte que l’on appelle foulage. Ce côté authentique est depuis quelques années en vogue avec le letterpress : ce que le bon typographe d’autrefois devait éviter est devenu aujourd’hui une mode recherchée !
Notre expertise sur l’impression typographique
L’imprimerie Blas-Desmoutiez a imprimé en typographie de sa création en 1928 jusqu’au début des années 80. Elle a conservé ses presses typographiques aujourd’hui pour les travaux de finition et d’ennoblissement des imprimés. C’est sur ces presses, équipées de modules spécifiques, qu’elle réalise ses travaux de dorure à chaud, de gaufrage, de letterpress, de découpe à la forme… Elle dispose de deux types de presses typographiques : presses à platine et presses à cylindre que l’on choisira en fonction des travaux souhaités. Dans son atelier, le format maximum pour les presses typo est de 57×82 cm.